Dans chaque fil,
une mémoire veille.
Un souffle d’atelier,
un murmure,
une lumière
Passementerie ne parle pas
Mais dit le temps du geste
Il y a, dit-on,
le passementier des villes
et le passementier des champs.
L’un tisse au rythme des rouages,
parmi les murs et les reflets,
L’autre travaille dans le souffle du vent,
au rythme lent du jour.
Et moi,
je marche entre vous deux.